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dimanche 20 mars 2011

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Je décide, je me noie, je sais plus alors je bois,
J'hallucine, je te repère, je fais un tour et je te perds,
Je regrette, je m'attise, j' y repense, je tétanize

Je m'évade, j'accélère, tu t'avances comme je l'espère
Je m'en veux, je me saoule, je me quitte, je me défoule,
Je désarme, et j'espère, je reviens mais à l'envers...

Je m'effleure, me dévoile, te regarde et puis me taille,
Tu t'approches, tu m'évites,
Je te veux, je dérive, je ne sais plus ce qui m'arrive,
Je t'appelle, te retiens, je m'excuse, tu ne dis rien...

Je me brûle et j'en crève, je tombe et je me relève
Je m'évade, j'accélère, tu t'avances comme je l'espère
Elle sait parfaitement qu'elle n'a jamais aimé que lui
et qu'elle n'a jamais été aimé que par lui.
Qu'il a été son seul amour et que rien ne pourra changer tout ça.
Qu'il l'a laissé tomber comme un truc encombrant et inutile.
Qu'il ne lui a jamais tendu la main ou écrit un petit mot pour lui dire de se relever.
Pour lui avouer qu'il n'était pas si bien que ça...
Qu'il se trompait...
Qu'il avait fait l'erreur de sa vie et qu'il l'avait regretté en secret.
Pleurer. Pleurer. Pleurer.
Elle se brise, elle se laisse déborder.
Elle pleure parce que, enfin, elle l'a rappelé.
Plusieurs fois, ça lui est arrivé de composer les dix chiffres qui la séparaient de lui,
d'entendre sa voix et de raccrocher précipitamment.
Elle pleure parce que son coeur s'est remis à battre aujourd'hui
alors qu'elle n'y croyait plus depuis longtemps.
Elle pleure pour tellement de raisons qu'elle n'a pas envie d'y penser.
C'est toute sa vie qui lui revient dans la figure.
Alors pour se protéger un peu,
elle se dit qu'elle pleure pour le plaisir de pleurer et c'est tout.

vendredi 11 février 2011

Ce qu'il aime par dessus tout chez elle, ce sont ses mains. Lorsqu'ils sont à proximité l'un de l'autre, elles se cherchent...puis se trouvent
Il aime que ses mains s'allient aux siennes, qu'elles s'emboîtent, qu'elles se manquent, qu'elles se comprennent.
Il part de la paume, glisse doucement sa main. Il fait ce geste plusieurs fois de suite.
Elle a les mains douces
...et elle adore ça.

"L'amour, c'est comme du mercure dans la main. Garde-la ouverte, il te restera dans la paume ; resserre ton étreinte, il te filera entre les doigts."

La gorge serrée et les yeux encore humides, j'ai encore ce sentiment de plénitude, de bien être qui ne dure pas ou n'existe pas, mais qui donne du goût à l'instant présent. Je te veux. Je veux que tu me prennes dans tes bras. Serre-moi. Etouffe-moi. Dévord-moi. Je m'en fou tout pendant que c'est toi. Ne te l'interdis pas. Je t'ai dans la tronche. Un seul sentiment. Un sentiment de passion : l'amour. L'amour débile? Je m'en fou.
Sa détruit et fait souffrir mais j'aime tellement ça. Un vent de folie qui neutralise complètement la raison et la volonté. Je suis mordue. Le désir non satisfait, l'espoir qui s'envole, la remise en cause de soi-même sont de vraies douleurs. Ne me ramène pas à ma vie banale, quotidienne et sans perspectives. Je me force à affronter la réalité. Etre aimée est un besoin vital, aussi indispensable que l'air que l'on respire. Tu es dépourvus de sensibilité. Je suis folle, folle de toi, de ta belle gueule. Je t'en veux. Je m'en veux aussi.Ton regard excessif m'est fatale. Je savoure sans savourer. Il faut que je sois plus lucide. J'aimerais juste être aimée. Je veux que tu m'aimes. Oui. Juste une fois ; ça suffira.

Nous sommes tous à la recherche de cette personne qui nous apportera ce qui manque dans notre vie. Et si on ne parvient pas à la trouver on n'a plus qu'à prier pour que ce soit elle qui nous trouve..

Ils flottent, ils volent. Ils sont Dieu, ils sont anges, ils sont seuls. Autour d'eux, le monde s'efface et se réduit au simple décor d'un théâtre dont ils sont les uniques acteurs. Ils s'aiment. D'un amour dans le sang. D'une ivresse permanente. Dans l'instant et l'éternité. Et en même temps, la peur est partout. La peur du manque. La peur de se retrouver sans oxygène. C'est l'évidence et la confusion. C'est à la fois la foudre et l'anéantissement. Le plus beau des printemps, l'orage le plus violent. Et pourtant, ils s'aiment.
Encore un vendredi soir passé à pleurer, à user des mouchoirs. Elle ne se souvient même plus la raison pour laquelle son mascara a taché son traversin blanc. Chaque vendredi soir elle se drogue de musiques tristes, de textes tristes, de films tristes. Elle est seule, et lorsqu'elle est seul, elle pense. Elle pense à ce qu'elle aurait pu avoir et ce qu'elle n'aura jamais.
Elle a mal ce soir, très mal.
On ne l'a jamais aimée. Elle n'a jamais vécu une belle histoire d'amour. Même une simple histoire d'amour sans rajouter l'adjectif "belle". Elle n'y croit plus. Ca fait déjà longtemps qu'elle n'y croit plus. Elle ne croit plus en l'amour, elle ne croit plus au futur, et le bonheur, elle n'y a jamais cru.C'est la réalité qui la fait souffrir. La triste réalité. La réalité des choses, la réalité du monde qui l'entoure et la dure réalité de la vie.
Elle auraît aimé naître folle pour grandir dans sa folie. Voir le monde à sa façon, vivre dans un univers forgé par son esprit inconscient du monde extérieur.
Etre folle, certes, mais être heureuse.