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samedi 1 janvier 2011

Everybody's got to learn sometime

Mes amis te diront que je vais bien, que je ne parle plus autant de toi. Mais, ne les écoute pas. Ils ne savent pas, ils ne savent rien. Évidemment que ça ne va pas, que tu me manques et que rien ne va. Évidemment que je n'en parle pas, mais ne crois pas que je n'y pense pas. J'y pense un peu. J'y pense beaucoup. J'y pense nuit et jour, printemps comme été, automne comme hiver. J'y pense toujours. Et ça fait mal, un peu, même beaucoup. Mais, ils ne le savent pas, ils ne savent rien. Si tu les écoutes, ils te raconteront mes éclats de rire, mon bonheur retrouvé ou mes espoirs ravivés. Mais, ne les écoute pas et écoute-moi. Ces rires n'ont pas de sens, ce bonheur est illusoire et il n'y a plus d'espoir. La réalité, ce sont mes nuits blanches et mes journées noires. Ce sont mes larmes, tard le soir. Mes sourires, mes faux semblants, tout ça, ça ne veut rien dire. Ou si, ça veut dire, ça fait mal mais ça fait rien. Ça veut dire, laissez-moi, oubliez-moi, je n'ai pas besoin de ça. Je n'ai besoin de personne, j'ai juste besoin de toi. Oui, ça veut rien dire et tout dire. Ça veut dire je guette ton retour, mais rien ne vient. Mais, tout ça, ils ne le savent pas, ils ne savent rien.

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