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mercredi 24 novembre 2010
Je ne me rappelle plus ton sourire, redessine-le moi sur un papier, sur un tableau, ou avec tes doigts sur ton visage, d'ange à mon dernier et seul souvenir. Tu me rappelle les mouvements d'un reflet sur l'eau, d'une rivière à courants léger. Comme deux bateaux de papier, maladroits, qui s'entrechoquent, et coulent. Ainsi les fleurs qui pousseront de nouveau sur mon chemin, ne pourront égaler ta beauté et ta grâce, et je marcherai tout en continuant de m'imprégner ton souvenir rayonnant, dans la douceur d'une fin d'après-midi. Les odeurs que je rencontre sur cette terre, ne te ressemblent pas. Où sont-ils passés, ces doux picotements de bergamote et citrons d'été, que tu laissais sans cesse derrières tes pas ? Rien d'ici ne peux se mesurer à toi, il y a tellement plus de richesse dans ton regard, que dans ce ciel éperdument grand où je me noie. Si je lève la tête, vais-je rencontrer la folie en face de moi, celle qui me prend quand tu dévores mes lèvres ? Si ce n'est pas le cas, laisse-moi encore regarder le sol sur lequel je marche, à la recherche de tes traces. Tu disais que la sensation d'être au sommet de la montagne était si sublime et incommensurable, mais pour moi, elle n'est pas aussi belle que les instants où nos formes s'épousent. A la recherche de ton corps, de ton cœur, de ton amour, je me perd dans ce combat, chaque nuit où tu nous accorde l'union. Je peux voler sur toi, en cueillant ton bonheur et toutes imprudentes pensées. Laisse-moi contempler ce sourire illicite, qui pourrait déformer toutes ententes. Toujours et éternellement. Cette indépendance interdite, qui me fait du mal, qui me fait du bien. Le paradis peut bien être le plus bel endroit qui soit, si tu n'y est pas, ce ne serait pour moi qu'un monde emplie de tristesse. Alors laisse-moi te charmer, t'aimer, te déformer, pour que personne d'autre ne comprenne nos réelles intentions, dans notre aliénation passionnelle. Je voudrai fondre en toi, te voler cœur et âme, et en faire les trésors de ma vie.
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