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mardi 30 novembre 2010
quand l'étonnement disparaît, c'est la fin.
Aurais-je un jour assez de cran pour retourner au combat, il me reste encore de sang sous les ongles, je crois qu'il faut beaucoup plus que du temps pour oublier quelqu'un comme toi au lavage même en frottant les traces de sang ne partent pas. Pourquoi faut-il toujours en baver, est-ce que mourir ressemble à ça, j'avais entendu tes doigts claqués et bien sur j'avais rampé jusqu'à toi. J'étais toujours au garde-à-vous quand tu inspectais mon corps, j'ai ce suçon collé au cou comme une trace du remord. Mais pour penser à autre chose peut-être devrais-je me casser le bras, je sais l'amour a tué plus de gens que tout un siècle de cholérat, j'en ai vu mourir des milliers, aujourd'hui, ça tombe sur moi. Merci d'avoir passé les gants pour dire que tu ne m'aimais pas, j'ai trouvé tellement charmant, la compassion qu'escortait ta voix, le crime est toujours plus élégant quand l'assassin est très adroit. Et tu t'éloignes et tu t'éloignes, et je n'y fait rien, il est rare que l'on gagne en se conduisant comme un crétin. J'aurais du te courir après, me jeter à tes pieds, il n'y a plus d'amour-propre.. L'amour m'a tué.
Je ne vais pas lancé à tes trousses tous les reproches de la terre, la place est au silence ma douce, alors pas de bruit dans mon cimetière. Oui, j'aurais du te retenir avec ce que je n'avais pas, avec des diam's ou des menhirs. Tu vois je dis n'importe quoi, juste pour aller un peu plus loin, tomber un peu plus haut. Je t'ai perdu comme un crétin, comme je l'ai dit un peu plus tôt, et de derrière la vitre, je regarde tous nos projets perdre du sang par litres dans leur couveuse, agoniser. Le blanc des infirmières ne m'a jamais excité, elles peuvent bien mélanger les noms d'ailleurs, les bébés sont tous laids.
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