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vendredi 24 décembre 2010

Cher T.
Je crois que quand tu recevras cette lettre, l'encre ne sera plus visible..
Mon psy m'a dit de t'écrire.. Pourquoi? J'en sais trop rien en faite.. Tu sais c'est une psy.. Et on sais tous que les psys nous sortent des choses sur nous mêmes qu'on était même pas censés savoir, donc tu vois..Elle m'a dit que j'étais dépendante de toi.. Dépendante de toi !! Tu te rend compte à qu'elle point elle est folle? Dépendre de quelqu'un.. Tu n'es pas une drogue et encore moins ma ration de chocolat qu'il me faut dans une journée. Tu es peut-être pire qui sais.. Non, bien sûr que non!
Elle m'a aussi dit que je n'arrivais pas à tourné la page.. Que sois disant je ne t'ai pas oublié.. Elle est bête celle-là.. Non mais c'est vrai je ne t'aime plus ! Et en aucun cas tu me manquesC'est juste que, pour elle, je parle trop de toiAlors que c'est pas vrai. Elle m'a demandé mon plus beau souvenir.. Elle voulait peut-être que je lui mente? Il fallait bien que je lui dise que c'était ton "je t'aime" qui m'était resté gravé.Le truc, c'est qu'elle m'a aussi demandé mon pire souvenir.. Je pense que tu te doutes de ma réponse..C'est toi, notre rupture, ton absence, ton indifférence, ta nouvelle copine, la voir dans tes bras et le faite que maintenant, on est trois.. Mais à part tout ça, tu ne me manque pas du tout ! Même pas un chouia.Ou peut-être que si.. C'est vrai qu'en y repensant, quand je me réveille la nuit, la première chose que je cherche, c'est toiEt à ce moment là, c'est vrai que la nostalgie me monte au nez, comme de la moutarde ou du poivre tu vois? Cme pique les yeux et ça me fait pleurer.. Mais, je pense que c'est juste unehabitudeC'est vrai quoi, on efface pas deux ans de vie comme ça. Je ne suis pas la marraine de cendrillon, les claquements de doigts, chez moi, ça ne marche pas. Tu imagines, ça aurait été marrant quand même non? CLAQUE, je t'oublieCLAQUE, tu reviens et CLAQUEje t'aime encore et encore..
Revenir.. Tu ne reviendras jamais n'est ce pas? C'est ça en vrai.. Elle avait raison ma psy..

You remember of us. Our history, and come back, please.
Note perso : Demain je change de psy..

jeudi 23 décembre 2010

25 décembre 1995, sur un banc à Londres.

Cher journal , 

Déjà plusieurs jours que je suis morte et que je continue d'exister. Comme un fantôme j'erre, mais je ne suis ni invisible, ni transparente et je suis là, encore . Je sais qu'on peut me voir, m'entendre mais j'ai beau crier, personne ne fait attention à moi . Pas qu'avant ça ai été le cas, mais au moins les gens prenaient la peine de m'insulter lorsque j'étais trop lente dans la rue . Là, plus aucun mot, pas même des gestes injurieux. Rien ; le vide, le néant... J'ai peur, parce que je me retrouve seule, sans amis, sans famille, sans personne, condamnée à parler à un journal intime fait de vieille feuilles froissées. En un mot : pathétique. 
En ce moment, je suis assise sur un banc au bord du lac de Greenwich et j'écris pour qu'on m'entende, parce que personne n'écoute. Je me souviens très bien de la soirée du dix-neuf décembre, le soir où je suis morte, noyée dans ce même lac. Il neigeait et je m'ennuyais, ma mère et mon père se tapaient encore dessus, et du haut de mes treize ans, je suis sortie dans le froid en direction du parc de Green' . La suite est vague, je me rappelle juste de l'impression de vide, de mort lorsque l'eau glacée est entrée dans mes poumons et un peu du cri d'un SDF qui essayait de trouver la chaleur à l'abris du petit pont. 

Depuis ma fin, c'est comme si des nuages entiers de raison brouillaient ma vue avec l'effacement de toutes les splendeurs. Tout est partit, il ne me reste plus que la vérité, c'est un peu comme se prendre des baffes toute la journée, on a l'impression d'être immunisé contre la douleur au bout d'un certain moment, mais à chaque fois ça fait mal, de plus en plus. Comme une horloge dont on ne pourrait enlever les piles. C'est quelque chose sans fin. La lumière, la raison m'aveugle et je ne sens plus mes membres, juste les mensonges qui se révèles, je n'avais pas voulu voir à quel point ma vie s'effritait et je suis maintenant obligée de me la recevoir en pleine figure. Des années de vie avec un père violent, une mère alcoolique et un frère suicidaire; je les avais pourtant vu comme des gens aimants, gentils et modestes. Mais ils sont comme des démons, des épines dans la chair qu'on essaye de retirer sans en avoir le courage. 
A présent, je n'ai plus de futur, aucun avenir . Je pense partir d'ici, m'exilée en pleine nature, ou au fond d'un volcan. Loin du monde, loin de tout.

samedi 18 décembre 2010

Tu sais, mon amour. J'ai des tendances à développer des addictions. J'additionne les addictions (à répéter dix fois avec un marshmallow dans la bouche). Je contrôle plus, je veux, la chose. Alcool, clope, sexe, et j'en passe. Et j'en exagère. Je suis loin d'être nymphomane, loin d'être alcoolique et loin d'être nicotinomane (quel néologisme!) , pourtant de loin ça pourrait paraître. Je suis la fille avec un paquet de Lucky toujours dans son sac, un décapsuleur-tire-bouchon aussi. C'est drôle nan ? Il y a quelques années, j'étais anti-psychotropes. Et aujourd'hui j'me prends tout dans la gueule. Parce que j'aime tout. Tout. Ça va me détruire, mais on doit tous mourir de quelque chose c'est bien connu. Si je peux mourir d'avoir vécu, cela me semble aisément enviable. 

We'll stay gold forever..

C'est vrai, mon amour, il ne me disait pas tous ces jolis mots, il ne me couvrait pas de je t'aime, lui, et pas de compliments dégoulinant d'amour. Tu as raison, il s'est foutu de moi, m'a laissée la tête sous l'eau jusqu'à ce que je me nois, que j'en perde haleine. Parce que oui, au fond, lui et moi c'était un peu ça: le premier qui craque. « Tu remontes prendre ta respiration, c'est finit, reste dans l'eau, même si ça va faire mal, que ça va te bruler les tripes, tu restes, pour moi, parce que tu m'aimes ». Et puis moi, je suis restée, tu te rends compte de quelle idiote j'étais? Je l'aimais, parce que lui, il me résistait, parce que si je le voulais, c'était à moi d'abdiquer, et que ça changeait tellement... Mais tout est finit mon amour, tout est finit maintenant, j'ai la tête hors de l'eau, j'ai arrêté de jouer... Parce que toi tu es arrivée, et qu'avec tout ton baratin et tes jolis mots, tu m'as relevée et m'a appris que c'était beaucoup plus drôle de jouer en risquant plus gros, en risquant quelqu'un qui m'aime vraiment.

Ce ne sont pas des histoires d'amour, mais des histoires... tout court.

Elle regardait au loin, de ses yeux verts perçants. Son regard candide se perdait vers l'horizon. Elle attendait quelqu'un qui ne reviendrait jamais. Elle restait figée, ses membres si frêles restaient collés à son corps, peut-être pour se protéger du vent glacial qui la fouettait si puissamment. Elle paraissait fragile, perdue, abandonnée. 
Je distinguais parfaitement son visage de poupée, aux traits si fins, délicats et sa peau de porcelaine. Elle semblait coupée du monde, oubliant tous ces gens pressés, qui la poussaient lorsqu'elle barrait leur chemin. Son corps était physiquement présent, mais son esprit était ailleurs, certainement à des centaines de kilomètres d'ici, ou peut-être en direction de ce point qu'elle fixe intensément. 
Puis je la vis fermer les yeux lentement, serrant les poings comme un bébé. Elle serrait, serrait si fort... elle essayait de rassembler le peu d'énergie qu'elle possédait. Puis, tout son corps se mit à trembler d'une façon impressionnante. Des larmes perlaient le long de ses joues et roulaient à toute vitesse pour s'écraser sur son petit pull en laine.
Au bout de quelques secondes, elle tomba à terre, agenouillée. Elle cachait son visage à l'aide de ses bras, mais je distinguais parfaitement sa souffrance. Son visage était crispé, elle pleurait avidement. Et dans un dernier moment de désespoir, elle cria. Un cri qui me fit frissonner. Un cri qui décrivait à la perfection son déchirement. Elle criait un être cher, perdu, qui l'avait laissée ici, seule. Avait-elle perdu l'amour ? Personne ne le savait, ou plutôt, tout le monde s'en moquait. Alors, je suis partie la rejoindre et je me suis arrêtée derrière elle. J'ai posé ma main sur son épaule et j'ai à mon tour fermé les yeux, comme pour lui apporter mon soutien.

Just breath , baby.

Et je vois ce monde qui crève, mon amour. A petit feu, ou même à coups de grande flammes. Il y a de tout, de la violence, du sexe, de la drogue. Comme dans GTA, mais en pire, parce que c'est la vraie vie là. On peux pas mettre sur pause, choisir notre musique de fond ou avoir une nouvelle vie. Il y a tout en direct qui se passe sous tes yeux, tu vois tout défiler à une vitesse quasi-grisante. T'essayes de trouver ta place, mais tu stresses, parce que si tu te manques de place, t'es morte. Mon but du jeu à moi, c'est d'arriver à la fin du dernier level, tuer le boss et m'tirer de ce monde de merde.

vendredi 17 décembre 2010

et un jour, j'ai pas compris. il était midi, et quinze minutes. tu m'as dis "c'est fini, bébé. j'arrive plus à faire semblant alors que les sentiments ont disparus. les sentiments, c'est pas éternel tu sais, bébé. ça va, ça vient, ça repars, et un jour, on se dit que les sentiments ils sont morts, ils existent plus. alors, pourquoi se mentir? j'ai pas envie de te mentir, parce que oui, j'ai été amoureux de toi. mais c'est terminé, et c'est finit depuis six heures du matin, depuis que je t'ai embrassé à cette heure précise, six heures, parce que ce baiser, il servait plus à rien. je suis con? non, bébé, ne dit pas ça, alors que tu m'aimes encore, je peux le lire dans tes yeux, à cet instant précis, tu m'idolâtres encore, je ne suis pas encore mort dans ta mémoire. mais par contre, ne pleure pas, pas devant moi, parce que c'est pas parce que je suis un connard que j'ai pas de cœur, ça me fait toujours autant de mal de te voir pleurer, surtout à cause de moi. oui, je sais, je suis dégueulasse, je te quitte, et je te dis ça, mais c'est parce que je tiens à toi, toujours, comme l'amie que tu étais avant, efface les six mois, s'il te plait. bref, si tu veux pleurer, attend que je sois parti, ça ne tardera pas; quelques secondes, un dernier baiser, et je dois m'en aller. non? non, quoi? si, je dois partir, ma mère m'attend, je l'avais prévenu que j'allais en finir avec toi, je peux pas la faire attendre encore plus. on s'oubli pas hein? on reste amis, bien-sûr. allez, salut bébé.", et je t'ai regardé t'éloigner, sous la pluie battante, vers la voiture de ta mère qui t'attendais.

jeudi 16 décembre 2010

oui mon cœur, ça me fait du mal. tu penses que je vais m'en remettre, mais moi je sais pas, c'est ce genre de blessures qui ne cicatrisent jamais. c'est pas comme si tu n'avais pas tout fait pour qu'elle reste ouverte cette plaie. tes sourires, tes "ne m'oublie pas", mais comment j'aurais pu t'oublier, toi, la personne que j'aimais le plus? tu me diras, toi tu as bien réussi a le faire, six mois oubliés en un éclair, tout ces "je t'aime", tout nos baisers le matin en ce levant, tu sais, quand on jouait aux grands. que tu venais chez moi le dimanche, et qu'on prenait le déjeuner ensemble, que tu me servais du vin, et que j'étais saoûle au bout du troisiéme verre, qu'ensuite je marchais pieds nus sur la table du salon, en imitant les mannequins. qu'on dansait sur des vieux titres qui ne passent même plus dans la radio. que je criais au balcon que j'étais heureuse. que tu mettais tes mains sur mes yeux, en disant "c'est qui?" que je citais des noms au hasard et qu'on explosait de rire. que je prenais les vieilles robes liberty de ma mère, et qu'on sautait à pieds joints sur mon lit pour s'écraser ensemble, d'un seul coup. et s'endormir, enlacer, comme si de rien était, mes joues encore un peu rouge d'avoir autant rit, et ton petit sourire satisfait. c'est fini bébé...


vendredi 3 décembre 2010

Rien de grave.

J'étais jalouse de cette fille-là, Paula, qui sortait avec le père d'Adrien et qu'on avait vue arriver, genre le monde est à moi et les mecs aussi, un matin, dans la maison de Porquerolles. Il était dans son bain. Ca l'amusait que je sois jalouse. Il me disait mais mon amour, c'est ma belle-mère , tu vas pas être jalouse de ma belle-mère ! Ca me faisait rire, mais quand même j'étais jalouse, je trouvais qu'elle faisait trop la coquette, elle était avec son père mais je l'avais vue, à la plage, au café, à table, faire l'intéressante et l'innocente, minauder, draguer tous les hommes du paysage, oh comme vous êtes passionnant, ah comme vous êtes séduisant, je la trouvais belle et dangereuse avec ce visage immobile, comme sculpté dans la cire, quand elle souriait elle avait une sorte de déplacement des os qui découvrait ses dents, toutes pareilles, taillées pareilles, je la trouvais belle et bionique, avec un regard de tueuse.
lire une ligne sur deux .

Je suis très émue de vous dire que j'ai
bien compris l'autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais bien que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à vous montrer mon
affection toute désintéressée et sans cal-
cul, et si vous voulez me voir aussi
vous dévoiler sans artifice mon âme
toute nue, venez me faire une visite.
Nous causerons en amis, franchement.
Je vous prouverai que je suis la femme
sincère, capable de vous offrir l'affection
la plus profonde comme la plus étroite
en amitié, en un mot la meilleure preuve
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que la solitude où j'ha-
bite est bien longue, bien dure et souvent
difficile. Ainsi en y songeant j'ai l'âme
grosse. Accourrez donc vite et venez me la
faire oublier par l'amour où je veux me
mettre.
tu n'en veux plus?
de quoi ?
de l'amour ?
ah, je pensais que tu parlais de mon yaourt, car si j'en veux encore.
bon, ne fais pas la maline, ça marche pas avec moi.
c'est vrai.
alors?
je sais pas... le yaourt, si je n'en veux plus, je peux le jeter et en reprendre un dans quelques jours, quand j'en aurais envie. Mais l'amour, si tu n'en veux plus, c'est fini, pour de bon... c'est plus compliqué.
c'est surtout pas comparable.
ah? dans un couple, un est le fromage blanc, l'autre est l'arôme, et ça fait un yaourt.
tu étais quoi toi?
l'arôme. de fraise, c'est mon préféré.
et la cuillère?
la cuillère c'est le temps. petit à petit, le yaourt se vide, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien, de l'amour, de l'arôme.





Diagnostic : Overdose d'amour suivie de dégoût allant jusqu'aux vomissements, puis au drame ..

Et si je disais que je n'ai jamais été amoureuse, vous ne me croirez même pas tellement que je parle de lui, de toi .

J'essaie de me souvenir des moindres détails.
Je t'entends encore rire aux éclats, me donner
 des conseils et me dire que tout ira bien. Je
me surprends en train de te regarder l'air rêveuse.
 Quelque fois en marchant dans la rue je sens
 ta présence alors je me retourne mais il n'y
 a personne... Je repenserai à toi dans ma
salle de bain, dans un supermarché, ou peut
-être même en cours. Alors je sourirais et
me dirais que j'ai eu de la chance de te
connaître et que certaines histoires sont
faites pour ne durer qu'un temps.

& Pourtant , si tu savais ..



J'ai beau
Me dire qu'au fond c'est mieux,
Même si c'est encore douloureux,
Je n'ai pas de recoin silencieux.
C'est comme une rengaine,
Quelques notes en peine,
Qui forcent mon cœur,
Qui forcent ma joie
Quand je pense à toi.
" J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J'ai agi par impulsion, j'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables, mais j'ai déçu des gens aussi. J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J'ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J'ai aimé et l'ai été en retour, mais j'ai aussi été repoussé. J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer. J'ai crié et sauté de tant de joies, j'ai vécu d'amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur tant de fois. J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J'ai téléphoné juste pour entendre une voix. Je suis déjà tombé amoureuse d'un sourire. J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie. J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial que j'ai fini par perdre. "

Pour que les gens tombent amoureux de vous, il n'y a pas trente-six méthodes: il faut faire semblant de s'en foutre complètement. Stratagème infaillible. Les hommes et les femmes sont pareils : ils deviennent fous de ceux qui s'en foutent. L'amour c'est cela : faire croire à la personne qu'on désire le plus au monde qu'elle nous laisse de marbre. L'amour consiste à jouer la comédie de l'indifférence, à cacher ses battements de coeur, à dire l'inverse de ce qu'on ressent. Fondamentalement, l'amour est une escroquerie.

mais peut-être qu'on est mieux toute seule? oui, on peut dormir en travers du lit, manger des biscottes toute la nuit, écouter la même chanson en boucle cent fois de suite, mais alors plus de caresses, plus de câlins, non, on est sûrement pas mieux, étendre les bras dans le grand lit et ne trouver personne, même pas quelqu'un qui m'énerve, même pas quelqu'un qui me dégoûte, personne, non, ce n'est sûrement pas mieux, moi j'ai besoin qu'on s'occupe de moi, qu'on m'aime ou qu'on me dégoûte ou qu'on m'énerve ou qu'on me fasse rire, mais aussi qu'on me laisse tranquille, de quoi j'ai plus besoin, qu'on s'occupe de moi ou qu'on me laisse tranquille?
Et le désir m'envahit. Je veux que tu te brûles les lèvres sur les miennes, jusqu'à ce que tu effleures mon coeur, les yeux dans les yeux, corps à corps. Viens, qu'on s'étende sur mes draps. Je veux compter les battements de ton coeur, joint aux miens, fougueux et infinis. Je veux que tu croises tes doigts entre les miens, que tu me tiennes contre toi, tout contre toi, contre la chaleur de ton corps. Je veux me blottir dans tes bras, couvrir ta peau de baisers, t'embrasser avec passion, te chuchoter des mots doux dans l'oreille. Nos souffles qui se mêlent. Ton parfum qui m'envoûte. Nos yeux qui pétillent. Et puis m'endormir, la tête contre ton torse. Passer une nuit magique enlacée contre l'être aimé. Je rêve de ta peau.
je rêve de toi

encore une nuit de merde, encore des lambeaux de nous, des souvenirs de toi. oh non ce doit être l'amour. j'ai encore rêvé que quelqu'un m'aimait, j'ai encore rêvé d'amour. j'ai encore rêvé de toi.

je me suis retrouvée dans tes bras, je m'y attendais pas, alors imagine le bonheur, pire que du bonheur même. et tu me serrait fort fort fort contre toi, et moi je ne te lâchais plus. mon coeur s'emballait pire que lorsque je viens de courir sans cesse. tu m'embrassais la joue et descendais dans le cou. je sentais ta respiration fébrile dans le creux de mon cou, ton souffle chaud ; je pris une bouffée d'air, le nez envoûté de ton parfum.. j'avais l'impression de te retrouver, c'était dingue l'effet que ça me faisait. je continuais à serrer tout mon être contre le tiens, je me donnais à ton âme. Oublier le temps pendant quelques minutes le temps d'un rêve. tu m'enveloppais dans tes bras comme pour me protéger et me dire que maintenant tu ne me lâchera plus. je sentais un nuage de chaleur nous entourer, c'étais peut-être de l'amour ? un vent chaud qui nous caresse le visage, les cheveux tandis que les corps sont froids... brûler d'amour pour toi. tellement ma joie était forte, des larmes, salées coulaient de mes yeux jusqu'au col de ta chemise, c'étais des larmes qui te disait "ah si tu savais comment j'ai souffert de ton absence". je songeais à te chuchoter un je t'aime, mais ce n'étais pas assez.. c'étais comme dans un rêve, c'était fou. [...] il y eut une absence. j'étais là allongée, les yeux humides de larmes, dans ce lit glacial et vide d'amour, de toi, de nous.

j'ai rencontré quelqu'un, un garçon. le genre de mec que tu croises un soir, un soir rempli de frissons, un soir qui change des autres où tu pleures celui que tu aimes. au point où celui que tu aimes devienne presque celui que tu aimais ...

il y a ce garçon, que j'ai vu une fois à une soirée où je ne connaissais personne. il était mignon, musclé, la clope aux lèvres il me fixait avec un regard de braise comme jamais ! plus tard dans la soirée, il est venu me voir et me demander s'il pouvait m'embrasser la joue. je le regarda dans les yeux, ses yeux foncés. et je senti ses lèvres sur le coin des miennes, presque. on prit un verre et une cigarette. on dansa, je ne le revis plus après, il était tellement magnifiquement beau que ça devrait être interdit.
un vendredi soir, je l'ai aperçu sur le quai de la gare. juste 10 secondes, avant que mon train démarre. il avait encore ce regard sombre qui me fait fondre. un brun à la mâchoire bien marquée, le détail qui me fait craquer. depuis je prend le train tout les vendredis soir à la même heure, dans l'espoir de le revoir, lui et son regard.

mercredi 1 décembre 2010

On devrait vivre sa vie à l'envers. On commencerait par mourir, ça éliminerait ce traumatisme qui nous suit toute notre vie. Après tu te réveilles dans un asile de vieux, en allant mieux de jour en jour. Alors on te met dehors sous prétexte de bonne santé et tu commences par toucher ta retraite. Ensuite, ton premier jour de travail on te fait cadeau d'une montre en or. Tu travailles 40 ans jusqu'à ce que tu sois suffisamment jeune pour profiter de la fin de ta vie active. Tu vas de fêtes en fêtes, tu bois, tu fumes, tu baises, tu n'as pas de problème grave. Tu te prépares à faire des études universitaires. Enfin le Lycée ou tu y rencontre des Amis, tu te découvres, des années inoubliables. Puis c'est le collège, tu joues avec tes copains, sans aucune obligation jusqu'à devenir bébé. Les neuf derniers mois tu les passes flottant tranquille. Et au final, tu quittes ce monde de merde dans un orgasme.
 
Tu te souviendra toujours de sa bouche de ses mains qui te touche, tu ne l'oublira jamais, il te manque. Mais tu reste forte malgrès tous, ou qu'il soit tu ne l'oublira pas, même si il est loin il resteras toujours en toi, un jour tu sais, vous vous retrouverez dans une autre vie. Tu te dis, si seulement il pouvait revenir, tu as tellement besoin de lui, tu te demande que deviendra ton avenir si il n'est pas la, tu voudrait tant revoir son sourire, tu l'aimait a en mourire. Le perdre, c'était comme perdre une partie de toi même. Il était toute ta vie, tu as mal au coeur quand tu repense a vous deux, tu as les larmes au yeux quand tu repense a tous ses instant de bohneur qui resteront gravé a jamais dans votre coeur, tu te demande comment continuer sans l'avoir a tes cotés. Chaque choses autours de toi te font repenser qu'il ne reviendra pas. Chaque jours sans lui est un peu plus dur que la veille, votre histoire s'est terminer brusquement, la plus tragique surment. Je ne vais pas te dire que je comprend ta souffrance car sa serait mentir, on ne souhaite a personne se qui vous êtes arriver. Mais un jour tu le revérra et se sera le deuxième jour le plus beau de ta vie, après le premier qui est de l'avoir renconter.
Pourquoi es-tu comme ca ? -Comment ca comme ca ?- Je sais pas, pourquoi es-tu comme cela ? Je ne comprend toujours pas.. Pourquoi suis-je comment ? - Pourquoi es-tu comme ca, si renfermée et si perdue. Pourquoi as-tu peur de tout ? Tu vois le danger partout, on dirait que tu es obsédée par le danger. Et les gens, pourquoi as-tu peur d'eux à ce point ? Ne me dit pas qu'ils t'effraient, personne ne t'a jamais réellement fait peur. Tu ne joues aucun rôle n'est-ce pas ? Tu prends des distances, et c'est toi qui m'effraie maintenant. Je veux comprendre, je veux savoir ce qu'il cloche dans ta tête. Je veux savoir à quoi tu penses, je veux savoir ce qu'il te fais réagir comme ca, je ne sais pas, tu m'es méconnaissable tu sais. Sommes nous des inconnus ? Non, je ne pense pas. Alors dis moi, je t'en pris et te supplie dis le moi ! - Tu vois.. Il est mort...disparu... enlevé, on me l'a enlevé. Il c'est échappé, il est partit. Je n'y arrive pas, une partie de moi c'est en allé, il me manque et je tombe. Et le pir dans tout ca, c'est que, au fur et à mesure que je m'éffondre, il m'est de plus en plus dur de me relever. J'ai bien peur qu'un jour, je n'y arrive plus.
 

Où es-tu ? Marc Levy.

nicoteen Love.

Je pensais que tu serais hors de mon esprit. Et j'ai finalement trouver un moyen d'apprendre a vivre sans toi. Je croyais que c'était une question de temps. Jusqu'à ce que j'ai une centaine de raisons de ne pas penser à toi, mais ce n'est pas si simple. Et après tout ce temps, je ne peux toujours pas oublier. J'ai encore ton visage peint sur mon coeur, gribouillé sur mon âme, gravé dans ma mémoire, bébé. J'ai ton baisé encore brulant sur mes lèvres, le toucher du bout de tes doigts, cet amour si profond à l'interrieur de moi. J'ai essayé tout ce que je pouvais pour que mon coeur t'oublie. Mais il ne peux juste pas sembler. Je crois qu'il n'y a aucune utilité. Dans chaque pièce de moi, il y a encore une pièce de toi. Quelque chose dans tes yeux continue de me hanter. J'essaie de me sauver de toi, et je sais qu'il n'y a aucun moyen de te chasser de mon esprit.

La fierté ne mènera à rien.

- Ne pars pas avec lui, s'il te plait !
- Pourquoi ? Donne moi une raison.
- Parce que tu ne le veux pas.
- Insuffisant...
- Parce que je ne le veux pas.
- Insuffisant...
- Qu'y a-t-il d'autre ?
- La vraie raison... je resterai exactement où je suis et ne monterai pas en voiture... Trois mots... Sept lettres, dis-les et je suis à toi.
- Je... Je...
- Merci. C'est tout ce que j'avais besoin d'entendre.

" Rien n'est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d'espérer. "

Tu arrives. Je crève d'envie d'aller à toi, de me jeter dans tes bras. Je contrôle mon impulsion mais le désir de te dévisager est trop fort. Mon coeur est tel un explosif. T'es beau. T'es beau et c'est pas croyable. Je ne contrôle plus mon corps. Je me perds dans cette histoire, au fur et à mesure. Mais tu es là et c'est tout ce que réclame mon coeur. Ardant désir de tes lèvres qui se consume lorsque tes doigts effleurent ma peau. J'aime sentir ce contact. Mais dès que t'es devant moi, je me sens paralysée. Tu arrives, plus proche. Je te regarde, & là, fascination absolue de te retrouver. Me dire que tu seras à moi, juste à moi rien qu'à moi. Je te regarde et c'est vrai que je ne ressens plus rien quand tu n'es pas là. Je te regarde, toi, gamin joueur satanique. Je te regarde. Je te regarde. Je te regarde. Cherchant tes vices les plus beaux. Mais il faudrait revenir à la réalité, jamais tu ne seras à moi.
" -Tu te souviens comme on se moquait d'habitude de ceux qui disent " bon il faut qu'on se parle ? " il m'a dit, couché sur le lit, ses baskets neuves aux pieds. -Oui, pourquoi ? -Parce qu'il faut qu'on se parle, là, c'est idiot mais il faut qu'on se parle. Il avait le menton qui tremblait, il avait l'air qu'il a quand il a une sale note, ou quand il s'est disputé avec son père, ou... Non, en fait, il n'a jamais eu le menton qui tremble comme ça, il n'a jamais eu cet air-là, et je lui demande, tout bas, au bord des larmes, en osant à peine poser la question, en n'osant pas entendre la réponse, -il faut qu'on se parle, mais de quoi ? Et, comme il hésite, -allez, allez, dis-le ! Je crie, debout soudain près de lui. Je viens de comprendre, en fait, et je le déteste d'avoir compris, -dis-le ! dis-le ! -La semaine dernière (il tousse, il prend une cigarette, cherche du feu, n'en trouve pas, repose la cigarette) - La semaine dernière, tu portais ta robe verte, tu sais, celle qui fait se retourner les gens dans la rue et qui me rend toujours si fier. Tu m'as dit: "ça y est, je suis guérie, je vais bien, je vais tellement bien qu'on va pouvoir enfin s'aimer bien, je n'ai plus peur que tu me quittes", tu t'en souviens ? -Bien sûr que je m'en souviens. Je pense, je me sentais si forte, ce jour-là, j'avais arrêté les amphètes depuis un an, je ne lisais plus son journal intime, je ne parlais plus en dormant, et c'est vrai que je n'avais plus peur qu'il me quitte, et c'est vrai que c'était une drôle de bonne nouvelle, ça voulait dire que la vie allait être plus légère, c'est tellement important la légèreté. Je ne réponds pas, pourtant je suis trop atterrée par ce que je suis en train de comprendre et c'est lui qui reprend, -eh bien je pars, voilà, je m'en vais, c'est ça le truc que je voulais te dire."