oui mon cœur, ça me fait du mal. tu penses que je vais m'en remettre, mais moi je sais pas, c'est ce genre de blessures qui ne cicatrisent jamais. c'est pas comme si tu n'avais pas tout fait pour qu'elle reste ouverte cette plaie. tes sourires, tes "ne m'oublie pas", mais comment j'aurais pu t'oublier, toi, la personne que j'aimais le plus? tu me diras, toi tu as bien réussi a le faire, six mois oubliés en un éclair, tout ces "je t'aime", tout nos baisers le matin en ce levant, tu sais, quand on jouait aux grands. que tu venais chez moi le dimanche, et qu'on prenait le déjeuner ensemble, que tu me servais du vin, et que j'étais saoûle au bout du troisiéme verre, qu'ensuite je marchais pieds nus sur la table du salon, en imitant les mannequins. qu'on dansait sur des vieux titres qui ne passent même plus dans la radio. que je criais au balcon que j'étais heureuse. que tu mettais tes mains sur mes yeux, en disant "c'est qui?" que je citais des noms au hasard et qu'on explosait de rire. que je prenais les vieilles robes liberty de ma mère, et qu'on sautait à pieds joints sur mon lit pour s'écraser ensemble, d'un seul coup. et s'endormir, enlacer, comme si de rien était, mes joues encore un peu rouge d'avoir autant rit, et ton petit sourire satisfait. c'est fini bébé...

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