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vendredi 17 décembre 2010

et un jour, j'ai pas compris. il était midi, et quinze minutes. tu m'as dis "c'est fini, bébé. j'arrive plus à faire semblant alors que les sentiments ont disparus. les sentiments, c'est pas éternel tu sais, bébé. ça va, ça vient, ça repars, et un jour, on se dit que les sentiments ils sont morts, ils existent plus. alors, pourquoi se mentir? j'ai pas envie de te mentir, parce que oui, j'ai été amoureux de toi. mais c'est terminé, et c'est finit depuis six heures du matin, depuis que je t'ai embrassé à cette heure précise, six heures, parce que ce baiser, il servait plus à rien. je suis con? non, bébé, ne dit pas ça, alors que tu m'aimes encore, je peux le lire dans tes yeux, à cet instant précis, tu m'idolâtres encore, je ne suis pas encore mort dans ta mémoire. mais par contre, ne pleure pas, pas devant moi, parce que c'est pas parce que je suis un connard que j'ai pas de cœur, ça me fait toujours autant de mal de te voir pleurer, surtout à cause de moi. oui, je sais, je suis dégueulasse, je te quitte, et je te dis ça, mais c'est parce que je tiens à toi, toujours, comme l'amie que tu étais avant, efface les six mois, s'il te plait. bref, si tu veux pleurer, attend que je sois parti, ça ne tardera pas; quelques secondes, un dernier baiser, et je dois m'en aller. non? non, quoi? si, je dois partir, ma mère m'attend, je l'avais prévenu que j'allais en finir avec toi, je peux pas la faire attendre encore plus. on s'oubli pas hein? on reste amis, bien-sûr. allez, salut bébé.", et je t'ai regardé t'éloigner, sous la pluie battante, vers la voiture de ta mère qui t'attendais.

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